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cinéma

Tous les soleils

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Italien et professeur de musique baroque à Strasbourg, Alessandro partage sa demeure avec sa fille de 15 ans Irina et son frère, Crampone, artiste un brin anar et farouchement opposé à Berlusconi. Clown infatigable et dévoué à sa fille unique, Alessandro en a oublié de se chercher une femme. Une situation à laquelle son frère et sa fille ont décidé de rémédier pour lui alors même qu'Irinia découvre les premiers émois de l'amour.

Tous les soleils doit beaucoup à une bande de comédiens au dynamisme contagieux, Stefano Accorsi en tête, lequel fait beaucoup pour éviter au film les ornières d'une lourdeur auquel son sujet pouvait prêter le flanc. Dans les habits d'un père à la fois fantasque et un peu perdu devant l'arrivée de sa fille au seuil de l'âge adulte il apporte beaucoup de légèreté sensible au film, secondé dans la drôlerie par irrésistible Neri Macoré en révolutionnaire doux dingue, attachant et risible à la fois mais avant tout très humain. Derrière le rire, Claudel esquisse aussi une réflexion sur l'oubli des disparus et la nécessité de continuer à vivre.

Publié le 30/03/2011 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma