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cinéma

Snowpiercer

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Après l'épandage d'un produit supposé remédier au réchauffement climatique, la terre s'est retrouvée plongée dans une nouvelle ère glaciaire. Pour survivre, une poignée de réfugiés ont trouvé asile à bord d'un train qui parcourt sans fin le globe : le transperceneige. Mais en queue de train, la population survivante en 2031, confinée, exploitée et brimée par les gens de l'avant qui vivent dans des conditions bien plus luxueuses, n'en peut plus et la révolte gronde. Dans le sillage de Curtis, un rebelle résolu, les passagers de queue finissent par se révolter conte leurs oppresseurs.

Adapté de la bande dessiné parue dans les années 80 chez Casterman, Le transperceneige réussit son passage sur grand écran porté par un improbable mélange de coréens et d'américains. A mesure qu'ils remontent le train, Curtis en rembobinent également l'histoire et les secrets. En cela, Boong Joon Ho (The Host, Mother) reste fidèle à son cinéma, celui d'une narration à tiroirs avec un fond solide. En passant au blockbuster, son cinéma n'a rien perdu de sa densité ou de sa force. Film à la fois politique et intime, ambitieux et humble en même temps, Snowpiercer est aussi un défi de réalisation qui mêle le huis clos du train en mouvement perpétuel aux grands espaces mortels de l'extérieur. Une épreuve dont le cinéaste sort haut la main, signant un périple post-apocalyptique d'une grande force. Fable âpre et glaçante, le périple de son train constitue une expérience, proposée par un cinéaste qui aime ne jamais se montrer où on l'attend. C'est décidément tant mieux.

Publié le 31/10/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma