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cinéma

Repo men

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Imaginez : la science et la médecine conjuguées ont évolué au point de permettre aux hommes, grâce à l'implantation d'organes améliorés mais coûteux, de prolonger leur existence. Mais gare à celui qui ne pourra faire face au remboursement des crédits de ses implants, il devra alors faire face aux 'Repo Men' de l'Union, sinistres huissiers chargés de venir récupérer directement la marchandise 'sur la bête' sans guère de préoccupations pour leurs clients. Mais quand Remy, l'un des plus efficaces parmi ces Repo Men, se voit greffé d'un coûteux coeur artificiel suite à un arrêt cardiaque, il ne voit plus son métier de la même façon, ce qui n'est pas vraiment du goût de ses employeurs.

Derrière son petit côté divertissement standardisé, Repo Men pose en filigrane la question de ce que l'on est prêt à assumer pour vouloir vivre mieux à tout prix. Dis comme ça, cette histoire ne fait pas forcément rêver, pourtant, dans le sillage de Remy, porte d'entrée du spectateur dans cet univers ou l'humanité, dans sa course vers un plus grand bien-être, a accepté une part de mécanique, Miguel Sapochnik tire un film moins niais qu'il n'y paraît. Teinté d'autant d'énergie que d'un humour noir qui force à s'éloigner d'un premier degré un peu aride, Repo Men gagne en profondeur ce qu'il concède aux canons hollywoodiens. Jude Law et Forest Whitaker en traqueurs de mauvais payeurs forment une équipe efficace tant dans les passages rugueux que dans les temps de troubles. Une série B qui s'assume mais qui a aussi des choses à dire et accepte sans complexe son statut de divertissement, un film à côté duquel les amateurs auraient tort de passer.

Publié le 16/07/2010 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma