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cinéma

Once upon a time in Hollywood

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1969, après des années à jouer le cow-boy dans une célèbre série, l'acteur Rick Dalton cherche à donner un second souffle à sa carrière. Accompagné de sa doublure cascade et ami, Cliff Booth, il doit faire face aux changements que traverse la Mecque du cinéma.

Depuis ses débuts, Tarantino n'a cessé de rendre hommage au cinéma en déployant une cinéphilie plus ou moins voyante au fil d'une œuvre déjà bien fournie et farcie d'innombrables références. Cette fois, c'est frontalement que le cinéaste embrasse l'univers du cinéma pour un périple surprenant dans ses coulisses. Derrière le duo DiCaprio/Pitt par lequel le réalisateur explore subtilement les dessous d'une carrière d'acteur, Tarantino déploie une toile de fond extrêmement dense de références et d'évènements qui font doucement glisser son récit vers le thriller. Agencées avec le talent qu'on lui connaît, les 160 minutes composent un joyeux cri d'amour au cinéma qui a nourri la jeunesse de Tarantino, une passion qu'il communique avec la finesse d'un artisan mâitrisant parfaitement son art. En dépit d'une facilité narrative d'autant moins pardonnable qu'elle a déjà été utilisée, ce neuvième film brosse l'histoire d'un cinéma intelligemment digéré pour devenir symphonie visuelle et sonore emballante.

Publié le 14/08/2019 Auteur : Guillaume B.

Mosaïque dense autant que fable maligne, le nouveau Tarantino compile une histoire d'une cinéma en un cocktail inventif et savoureux servi par un casting quatre étoiles. Erudit mais pas pédant, rythmé mais pas épileptique, malin mais pas tape-à-l'oeil.