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cinéma

Mommy

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Steve est un ado turbulent. Et pour cause, il souffre de TDAH (trouble déficit de l'attention hyperactivité). Contraint de quitter l'institut qui l'héberge après avoir provoqué un incendie, Steve retourne vivre chez Diane, sa mère, veuve depuis peu. Au cœur d'un quotidien pas facile, ils trouvent un peu d'aide chez Kyla, la voisine d'en face.

Portrait fort (et superbement incarné par un trio de comédiens au diapason les uns des autres), Mommy joue avec l'image d'une mère courage confronté aux difficultés de vivre avec un fils singulier. D'abord joliment mené quand le film donne à voir les difficultés du duo à se trouver des repères, le film glisse petit à petit vers le mélo esthétisant. Dans un cadre d'abord original puis inutile, Dolan donne d'abord à voir un échange fort bientôt noyé sous des monceaux d'une mièvrerie inutilement sirupeuse. A force de surligner la moindre bouffée d'émotion à grands renforts d'effets visuels ou de puissants flonflons, Dolan étouffe toute la force de son portrait sous une sensiblerie inutile (le 'rêve' de la mère, les sorties en vélo avec force ralentis...) gâchant la belle matière de son films sous une avalanche d'effets grossiers en parfaite contradiction avec le sujet.

Publié le 08/10/2014 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma