9af5b25b4fa792f45a7c29e10cfc7f1836c1f46d
1c73275422facf3195aea653bca81752f275a84e
48ee559f223f2d461b6558e25f1d7add0a0ee172
Bed8106b87a2137c13469efd7ee796b650f8ba3d
C3666ba0bd5fab9eefd80474ff8f87edc432b5cf
6b93f84871af73f949ac84c57fc004c043417ccb
Fermer
cinéma

Le village des ombres

C50d8d1d0fd3323864a3a9c472f480c0c45d1f38

En chemin pour passer le week-end dans la maison de famille de l'un d'entre eux au coeur du petit village de Ruiflec, un groupe d'amis se retrouve mystérieusement séparé. Apparemment coincés dans l'étrange village plongé dans une nuit glaçante, les amis vont devoir retrouver leurs camarades et chercher un moyen de sortir de l'étrange piège dans lequel ils semblent être tombés.

Sur une idée qui, sans être des plus originales pouvait donner lieu à un petit thriller vaguement horrifique et un tout petit peu inventif (peut-on l'être encore dans un genre si balisé ?), Fouad Benhammou signe hélas un film assez plat et peu enthousiasmant. La faute sans doute plus à un casting fadasse qui puise dans le vivier de jeunes acteurs vaguement connus (notamment Christa Theret, ado énervante du tout aussi énervant LOL) pour tenter de donner une consistance aux personnages. Hélas, la brochette de nouvelles têtes semble aussi perdue que le spectateur dans cet embrouillamini fantastico-gothique qui, de plans obscurs en décors ruraux ou poussiéreux peine à garder son petit monde dans une seule direction. Dans ce Village des ombres, le fil rouge s'avère cousu de fil blanc et passées les premières minutes, la curiosité fait place à la lassitude devant des rebondissements téléphonés. Reste un sens de la mise en scène plutôt efficace qui ne rattrape malheureusement pas la construction bancale du scénario mais devrait, si l'occasion lui en est donnée, permettre à Fouad Benhammou de mettre son talent de réalisateur au service d'autres histoires.

Publié le 16/11/2010 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma