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cinéma

La loi de Murphy

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La prison, Elias l'a connue pendant quatre ans. En libération conditionnelle, il se réinsère en travaillant comme brancardier dans un hôpital. À quelques heures de la liberté, sa vie bascule quand il voit débarquer son ancien compagnon de cellule avec à ses trousses une horde de truands et un inspecteur du genre tenace. Malgré ses efforts, la situation ne fait qu'empirer et, pour Elias, la perspective d'une vie nouvelle s'éloigne à mesure que passent les heures.

 

La loi de Murphy, c'est celle de la tartine qui tombe sur le côté beurré, celle qui veut que quand les choses peuvent aller plus mal, elles vont plus mal. De ce vrai-faux principe, Christophe Campos tire une comédie policière rythmée qui tente le grand écart entre les clins d'oeils aux polars des années 70 et les séries hospitalières en vogue. Audacieux ? Ajoutez-y une touche de déconne pur jus généreusement dosée et vous aurez une idée du mélange. Si sur la forme, l'ensemble se tient, le fond en pâtit un peu plus, baladant personnages et spectateurs d'une ambiance à l'autre sur fond de décalage assumé. D'abord amusant l'ensemble finit par sombrer dans un confusion relative plutôt prétexte à une succession de scènes (mention spéciale à Fred Testot et Omar Sy) qu'à un véritable scénario. Série B (voire moins) assumée, La loi de Murphy, dans un sous-genre très français, égaiera une soirée sans laisser de souvenirs impérissables. A moins qu'elle ne se trouve une place parmi les nanars cultes...

Publié le 03/11/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma