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cinéma

La famille Wolberg

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Simon Wolberg est un homme concerné. À la fois par ses concitoyens qui l'ont élu maire de leur petite commune et par sa famille. Impliqué dans la vie de ses enfants et notamment de son aînée, bientôt 18 ans, il a un peu de mal à les laisser respirer. Plus ou moins malgré lui, ce fils un peu rebelle qui se veut père idéal, pour qui la famille reste un trésor, va éprouver la solidité des liens qui l'unissent au sien.

Loin des films de famille qui oscillent entre la chorale gnangnan et gentillette ou le règlement de comptes, le premier film d'Axelle Ropert choisit un subtil décalage aigre-doux qui lui permet de filmer aussi bien le discours passionné de son personnage sur une artiste de la soul américaine que son échange fort et intime avec un rival amoureux. Dans ce portrait en creux, empreint d'une poésie inattendue, François Damiens est au mieux de sa forme. Père touché et touchant, il forme avec Valérie Benguigui un couple aussi inattendu qu'efficace, à la frontière du drame et du rire. La seule faute de goût de cette photo de famille, ce sont les enfants, affublés de dialogues d'adultes qui ne collent pas vraiment avec l'ensemble. Malgré ce défaut, voilà un film qui parle de la famille sous un jour original et avec une approche nouvelle, qui ne cherche ni à sombrer dans un angélisme mièvre, ni à donner dans le vidage de sac. Autour de plans simples, peu mobiles et portés par un rythme lent, Axelle Ropert signe-là le joli portrait d'un homme et de sa famille en évoquant sans niaiserie l'amour qu'on porte aux siens.

Publié le 02/12/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma