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cinéma

Disco

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Didier, la quarantaine un peu traînante, vivote chez sa mère au Havre. Archétype du gentil loser, il tente de regagner un petit d'estime et de confiance en lui tout en bataillant pour trouver un moyen d'emmener son fils en vacances. À l'occasion d'un concours organisé par la discothèque locale, il convainct ses amis (un vendeur chez Darty et un docker revendicatif) de reformer les Bee Kings leur groupe de danseurs disco.

 

Attendu au tournant après le succès de Camping, le duo Onteniente-Dubosc remet ici le couvert dans une nouvelle comédie recyclant les mêmes idées. Là où Camping se constituait un fort capital sympathie en brossant le tableau généreux d'un univers souvent méprisé, Disco rate par contre complètement sa cible. Outre son intrigue téléphonée et ses ressorts d'une triste banalité, le film nage dans la mauvaise caricature du début à la fin. Dubosc, bon pitre mais mauvais acteur y campe à nouveau son personnage de beauf, lui jetant cette fois un faux regard complice teinté d'un vrai mépris, distillant un malaise qu'accentue une réalisation plate . La variété du casting, d'Emmanuelle Béart à Gérard Depardieu en passant par Samuel le Bihan, ne fait qu'accentuer la piètre qualité d'un film calibré et inéluctablement gagné par la ringardise qu'il prétend moquer. Finie la tendresse de Camping, gangrénée par des arrière-pensées commerciales, cette comédie, en prétendant surfer sur le revival du disco là fait un flop retentissant. Repassez-vous plutôt vos albums préférés en boucle au cours d'une soirée  à thème, vous passerez un meilleur moment disco.

 

Publié le 01/04/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma