9af5b25b4fa792f45a7c29e10cfc7f1836c1f46d
1c73275422facf3195aea653bca81752f275a84e
48ee559f223f2d461b6558e25f1d7add0a0ee172
Bed8106b87a2137c13469efd7ee796b650f8ba3d
C3666ba0bd5fab9eefd80474ff8f87edc432b5cf
6b93f84871af73f949ac84c57fc004c043417ccb
Fermer
cinéma

Corporate

06e6c8ae590bb7a56699e9cfa8ef746df3c232eb
Emilie travaille dans un grand groupe international. Son métier, c'est de virer les collaborateurs dont le groupe veut se séparer sans passer par un licenciement. Insidieusement, Emilie contraint les gens à partir d'eux-mêmes. Un jour, un drame éclate. Une des victimes des manœuvres du groupe qui emploie Emilie se donne la mort sur son lieu de travail. Quand la jeune femme voit débouler une inspectrice du travail chargée de faire la lumière sur ce qui s'est passé, ses certitudes, sa froideur et sa confiance dans l'entreprise qui l'emploie s'en trouvent bousculées.

 

Ce qui fonctionne bien dans le film de Nicoals Sihol, c'est la dépiction de la froide machinerie d'un groupe qui ne vit que pour ses objectifs en oubliant les employés qui le composent. Le cinéaste prévient « les méthodes de management sont réelles ». Plus qu'une chronique d'un monde du travail parti à la dérive, Corporate louche aussi du côté du thriller et du portrait. Céline Sallette en employée dévouée rattrapée par sa conscience dessine un personnage riche dont le réalisateur semble ne pas toujours savoir que faire. De scènes familiales inutiles en revirements irréalistes, Corporate glisse vers un final attendu et sans doute maladroit à force de naïveté. Sur un sujet ample, le cinéaste passe un peu à côté de son film.

 

Publié le 05/04/2017 Auteur : Guillaume B.

 

 

 

Chronique du cynisme dont peuvent faire preuve certaines grandes entreprises, Corporate doit plus à son interprète (qui donne corps à une fêlure intéressante) qu'à son réalisateur (qui ne parvient pas à s'emparer complètement de son sujet).

 

 

 

Film français de Nicolas Sihol

 

Avec Céline Sallette, Lambert Wilson, Stéphane de Groodt, Violaine Fumeau.

 

Durée : 1h35.

 


Mots clés : drame travail