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cinéma

Boomerang

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Antoine, récemment séparé de son épouse, part en week-end à Noirmoutier terre chargée de souvenirs familiaux avec sa jeune sœur Agathe. A l'occasion de ce périple, des souvenirs enfouis se rappellent à lui, des souvenirs confus qui entourent la disparition tragique d'une mère morte noyée trente ans plus tôt. En cherchant à lever le voile sur ses souvenirs, Antoine remue un passé que beaucoup voudrait laisser dormir.

Tiré du livre de Tatiana de Rosnay, Boomerang uses des grosses ficelles toujours efficace du secret de famille. Ici dans le sillage d'un Laurent Lafitte parfait en fils têtu résolu à briser une pesante omerta familiale, François Favrat déploie une intrigue familiale quelque peu indolente mais qui a le mérite d'instaurer une ambiance à mi-chemin entre le thriller et le drame intime. Mais à trop vouloir étirer le récit pour retarder l'inexorable résolution de l'intrigue, Favrat délaie trop le nœud de son intrigue. Sans être d'une originalité renversante, le film échappe à l'ambiance des drames télévisés grâce à la conviction qu'injectent les comédiens dans leur interprétation, sortant leurs personnages d'une certaine forme de caricature inhérente au genre. Wladimir Yordanoff s'y révèle excellent en père silencieux et vindicatif, contribuant largement à la crédibilité de l'ensemble. Les amateurs d'intrigues familiales s'y retrouveront, les autres risquent de trouver l'ensemble un peu juste. Le récit de Tatiana de Rosnay use en effet d'arguments similaires à ceux d'Elle s'appelait Sarah en jouant sur les mêmes grossières ficelles mélodramatiques.

Publié le 06/10/2015 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma