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théâtre

VIVE

VIVE (2024)
« Là-dessus, au fond des forêts, le loup l’emporte et puis la mange, sans autre forme de procès. » Ici, l’agneau s’appelle Anaïs Lacascade. Elle ne s’est pas fait dévorer dans les bois, elle a été abusée pendant des années. Et le loup, alors ?

Un certain Louis Lacascade, chef étoilé de renom - et père d’Anaïs. Anaïs a sept ans. Elle récite des vers de La Fontaine à son père. Anaïs est fière, elle connaît les vers par coeur. Un jour, son père pose sa main sur elle. C’est la première fois et ce n’est pas la dernière. Anaïs a quatorze ans. Elle ne récite plus de poésie. Elle est devenue mutique, piégée entre le secret et l’oubli de ce qu’elle a subi. Anaïs a vingt-sept ans. C’est une jeune cheffe prometteuse. Comme son père. Non - pas comme son père. Anaïs se souvient maintenant. Anaïs veut reprendre la parole. Maintenant. Tout au long d’un procès fleuve, dans un espace quadrifrontal, les quatre interprètes de VIVE nous entraînent dans un récit choral poignant, porté par une création musicale et dansée. La scène se fait tribunal. La scène se fait ring. Le public est immergé dans ce combat entre les corps et les voix. Des cuisines au tribunal, des actes à leur dénonciation, du silence aux mots retrouvés, ce spectacle raconte un véritable parcours de combattante.

Publié le 25/01/2024


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