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théâtre

SERMONS JOYEUX

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Jean-Pierre Siméon écrit ses «Sermons Joyeux» sans fable, ni fiction, mais compose six harangues en grande partie monologuées qui apostrophent le spectateur sur des sujets qui selon lui font problèmes dans la société d’aujourd’hui : «Objection du Poème».

 ; «Au vrai chic Parisien» (diatribe contre les revenus de tout); «Contre l'image»; «Eloge de l'inconnu»; «Du jeunisme» (contredit) et «Eloge du risque» (appel aux bons vivants).

 

S'invente au fil de ces harangues, une langue poétique qui sonne comme un chant de vie joyeux et insolent qui nous rappelle à notre responsabilité face aux logiques formatées et bien pensantes de notre monde ; une langue comique accessible et contemporaine, excitante, jubilatoire, ludique qui renoue avec notre humanité. Un théâtre, où le spectaculaire né de la langue fait place à l'imaginaire du spectateur ; un théâtre, qui dans un élan comique rend au public son appartenance fondatrice au réel de la Cité, un théâtre ramené à une juste mesure, celle de la relation humaine.

La Beauté du monde ne prend sens que lorsqu’elle est appréhendée, intériorisée par une âme humaine : c’est la création artistique ; ainsi tout à coup cette Beauté objective devient résonance «qui va d’âme en âme et peut-être jusqu’á toucher les étoiles». C’est par le maillage de ces arts poétiques concomitants que sont l’art dramatique, la marionnette, la musique et le chant, que nous essaierons de traduire de façon factuelle l’œuvre de Jean-Pierre Siméon.

Sélim Alik et Charlotte Gosselin

Publié le 15/10/2019