Les chemins qui montent

La soprano Amel Brahim-Djelloul poursuit son chemin lumineux et singulier, riche de ses deux cultures. Se produisant sur les plus grandes scènes lyriques européennes, elle n’en reste pas moins fidèle à ses origines algériennes.

À l’occasion de ce concert consacré aux chants de Kabylie, elle rend hommage à la musique de son pays natal et partage cette expérience unique et ce regard d’une chanteuse d’opéra sur une culture et une musique qui l’ont aussi accompagnée depuis son enfance. Pour ce voyage poétique et musical, elle s’entoure de musiciens mêlant traditions occidentales et orientales et prête sa voix aux plus belles chansons d’Idir, de Djamel Allam, de Djurdjura ou de Taos Amrouche. En écho, les compositions de Thomas Keck sur des textes du poète Rezki Rabia donnent vie à des créations originales reflétant toute la richesse de la langue et de la culture berbère. Le titre du concert Les Chemins qui montent évoque le troisième roman de Mouloud Feraoun, un des grands écrivains d’origine kabyle qui a su, à travers son œuvre, décrire la dure vie en Kabylie à son époque.