LE MAGNIFIQUE BON À RIEN
C’est que Serge Badoz, lui, ne se contente pas d’enfourner de la pellicule dans un projecteur. Il fait mieux : avec des planches, des caisses de bois et des ballons de baudruche, sans oublier une corde et quelques cure-dents, il est capable de reconstituer à mains nues, sans trucage et sans assistance, les scènes cultes de ce film-culte, en incarnant tous les rôles principaux (et même les secondaires)...
C’est donc à une version artisanale, mais parfaitement maîtrisée et follement inventive, des tribulations de Blondin, de Ramirez et du sergent Sentenza, que vous assisterez. C’est quand même plus excitant qu’une traditionnelle séance de cinéma en plein air, non ? D’autant que rien ne vous interdit de préférer la copie à l’original...
Publié le 03/03/2020