9af5b25b4fa792f45a7c29e10cfc7f1836c1f46d
1c73275422facf3195aea653bca81752f275a84e
48ee559f223f2d461b6558e25f1d7add0a0ee172
Bed8106b87a2137c13469efd7ee796b650f8ba3d
C3666ba0bd5fab9eefd80474ff8f87edc432b5cf
6b93f84871af73f949ac84c57fc004c043417ccb
Fermer
théâtre

La rêveuse

Réserver
La rêveuse (2022)
Jennifer Dubreuil. Dans La Rêveuse, les enjeux sont multiples, physiques et mentaux pour soutenir ce mouvement répétitif de tournoiement qui n’a de cesse de se métamorphoser et de se décliner de manière hypnotique.

C’est une mort pour une renaissance, une éclosion. Un œuf qui se brise et dont la danseuse sort méconnaissable. La forme circulaire perdure dans les grands ralentissements musicaux et dans des formes très minimales comme dans les extrêmes opposés. Elle n’est jamais contrainte, se déverse comme l’eau d’une source, suivant les sinuosités d’un chemin invisible. Matière organique, chaotique et imprévisible, le tournoiement rassemble par accumulation et en son centre les éléments vibrants qu’il traverse, nourrissant une spirale de plus en plus dense. La danse et la musique sont deux corps, vivants, vibrants et électriques qui se créent par entrelacement.

Une toile, une nébuleuse que Julien et Jennifer tissent patiemment jusqu’à un point d’orgue. Là, les limites des corps et d’espaces sont transcendées, les énergies peuvent fusionner entre elles pour incarner un tout, puissant indéfinissable et insaisissable.

Publié le 28/07/2022