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théâtre

CENDRILLON

CENDRILLON (2024)
Pommerat crée ainsi de vrais personnages, incarnés par de formidables comédiens, qu’il chorégraphie, jouant avec le timbre de leurs voix, et manipulant l’obscurité. Le conte renoue avec son rôle fondamental dans cette version, désormais classique : parler, à tous, de nos peurs et douleurs secrètes, du réveil de nos forces. Subjuguant.

L’acuité, la tendresse, l’humour, la beauté scénique stupéfiante, tout est là. Cendrillon, aussi cruel que féérique, ravit par son inventivité et sa poésie théâtrale inouïe. Joël Pommerat prend des libertés avec le conte, repartant de l’âpre version des frères Grimm, accentuant sa cruauté, déployant sa drôlerie, transposant sa bizarrerie. Il s’amuse à mettre les clichés sens dessus dessous. La fée fume comme un pompier ; c’est le prince, petit gros introverti, qui offre son soulier à Sandra.

Laquelle n’a ni carrosse, ni robe de bal pour se rendre à la soirée techno organisée par le roi. Elle devra rafistoler la robe de mariée de sa mère. Le coup de foudre des deux jeunes gens les aidera à accomplir leur deuil, et leur ouvrira le chemin de la vie.

 

Publié le 12/02/2024


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