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concerts

Cécile Hercule

Après un dernier disque encensé par la critique, Cécile Hercule se révèle dans un superbe nouvel album, porté par la finesse de son écriture et l’efficacité de ses mélodies qui tou­chent au coeur comme sur le sublime « Du ciel, de la neige », chanté en duo avec TM DUP.

La lyonnaise s’affirme définitivement comme une artiste sur laquelle il va falloir compter au sein de la nouvelle scène pop française. Un disque au spleen gainsbourien habité par l’idéal romantique et littéraire de l’autrice.

La voix de Cécile nous embarque dès les premiers mots, avec cette autodérision et ce sourire en coin que l’on devine sur ses lèvres. Un mélange de détachement et d’ironie que l’on entend dans sa voix dès la chanson d’ouverture ( On ira pas à Barcelone) avec ce cocktail très réussi d’humour à froid et de spleen raffiné, porté par une entêtante mélodie. Humour désabusé et mélancolie que l’on retrouve d’ailleurs, dans le talk-over Perdue au milieu. Mais cette pointe de mélancolie, Cécile Hercule l’exprime toujours de manière subtile, sans le moindre pathos, par exemple dans la très belle ballade Quand Paris n’existera plus où plane l’angoisse du temps qui passe et de la fin d’une passion amoureuse. Un romantisme pudique et tout en nuance présent aussi dans l’entêtante Du ciel, de la neige que Cécile interprète avec une touchante fragilité, en duo avec la voix délicate de Tim Dup.

Publié le 22/12/2022


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