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cinéma

Soeur sourire

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Jeannine Deckers est inconnue lorsqu'en 1963 elle enregistre un album et une chanson qui vont faire le tour du monde, surpassant même les ventes des stars de l'époque comme Elvis Presley ou les Beatles. Derrière le nom de Soeur Sourire, c'est le destin d'une femme qui aura combattu toute sa vie pour être libre que raconte le film.

Le projet a mis du temps à se monter, très tôt intéressée par le personnage, Cécile de France n'aura de cesse de se tenir au courant de l'avancée de l'écriture du film jusqu'à ce que le cinéma belge s'avoue vaincu et finisse par faire appel à son voisin français pour en achever le financement. À voir le film, on comprend mieux les atermoiements d'une production qui trouvent écho dans le parcours de cette Soeur Sourire, sur le papier fort intéressante, mais dont le parcours s'avère malgré tout vite brossé. Autour de la soudaine célébrité qui brise le rythme d'une vie monacale pas vraiment choisie et dont Jeannine Deckers profitera pour se sortir, Stijn Coninx éclaire (en les modifiant quelque peu) les premières et les dernières années d'une femme qui aura toujours voulu d'une liberté qu'elle n'assumera jamais véritablement. Cécile de France, en évitant le mimétisme absolu parvient à insuffler un peu d'énergie dans un portrait par ailleurs très plat. Et il faut un final qui se fait bien trop attendre pour libérer un spectateur pas vraiment sûr de ce qu'il aura vu. Un portrait alléchant sans doute, mais trop académique et trop fade pour vraiment convaincre.

Publié le 28/04/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma