Sortir Bordeaux Gironde : Bref retour sur les origines du projet...
Gisèle Mandard (adjointe à la culture) : Tout est parti d'un échange avec les enseignants et une prise de conscience de l'intérêt du livre dans leur action pédagogique. Et très vite ce défi d'organiser un salon du livre jeunesse, dans une logique scolaire fédératrice : d'une vingtaine d'auteurs pour la première édition (2002), 84 sont reçus aujourd'hui dans les classes bouscataises, de la maternelle au collège... avec toujours un travail en amont sur des albums ou livres présentés au salon.

Sortir : Pour quels prolongement sur place ?
G. Mandard : L'idée consiste à renforcer la place du livre et de la lecture publique. Ça passe par des moments de rencontres avec les auteurs et illustrateurs, mais aussi des moyens dérivés invitant l'enfant à participer, notamment à travers l'image sous différentes formes : l'exposition dédiée au film d'animation, divers ateliers ou encore les nombreux dessins réalisés par les enfants, complétés par le concours d'illustrations. Sans oublier l'arrivée cette année des nouvelles technologies autour d'un atelier multimédia.

Sortir : Un petit mot sur les auteurs présents ?
G. Mandard : Aujourd'hui, on a davantage tendance à aller voir ce qui se fait ailleurs en termes de nouveautés, du côté de Paris notamment, même si notre mission première reste de promouvoir les auteurs aquitains. En tout, 16 auteurs et illustrateurs de qualité seront présents, avec à leurs côtés des structures s'inscrivant dans une même dynamique régionale, comme Les éditions L'édune (du Bassin d'Arcachon) ou encore la Librairie Mollat, un vrai événement pour nous. Résultat : un panel assez large s'adressant à tous les âges et niveaux de lecture, des albums d'illustration aux romans plus élaborés en passant par la BD.

Sortir : Un gros rendez-vous donc...
G. Mandard : Au fil des années, le Salon du Livre est devenu incontournable, véritable vitrine de l'offre culturelle au Bouscat. L'an passé, c'est 2300 personnes accueillies, dont 1000 enfants, soit la moitié de la population scolaire... d'où une évolution vers deux jours pour cette 8ème édition, avec de nouveaux espaces (des chapiteaux) et l'apparition d'une nocturne le vendredi. Également une manière de confirmer le livre, et tout ce qui gravite autour, comme conducteur culturel de la ville, en attendant le projet de nouvelle médiathèque.