Plein la "VU"

« Faire connaître les cultures urbaines, et ainsi les développer au-delà des clichés » : voilà donc les motivations de la Ville et ses partenaires, inchangées depuis les origines du festival à la fin des années 90. Avec quelques 17 500 visiteurs l’an passé, à la rencontre des performers ou à la découverte des "street disciplines", les VU ont su progressivement « se faire un trou au niveau national » revendique le maire Jean-Jacques Benoît, avec des compétitions ouvertes au génie « des plus grands », luttant à coup de bombes, de battles ou de tricks.
Pour cette nouvelle édition, il mettra donc l’accent sur le graff et démarre en amont (mi-octobre) avec une projection consacrée à Jean-Michel Basquiat, peintre météorite du genre des années 80. Cet "art éphémère" dévoilera ses mystères lors de multiples ateliers et autres performances, telles la réalisation en direct d’une fresque de 150 m², ou encore les expos  Sophie Betbeder (photo) et  Gráfika, pour la touche espagnole.

Comme chaque année, "The Place to be" ce sera Bellegrave, ses lignes et modules relookés pour devenir « le territoire des riders » et ainsi encourager l’audace des stars mondiales de skate et BMX, mais aussi des casse-cous venus tester les ateliers d’initiation.
Véritable « langage dansé », le hip hop nous entraînera dans ses vagues, avec notamment le chorégraphe Hamid Ben Mahi ou la toujours très attendue Pessac Battle Arena, avec en guest les champions du monde du Jinjo Crew et les Bordelais de la Smala. Pour s’essayer aux arts de la rue, c’est une quinzaine d'ateliers gratuits qui sont proposés, mais aussi un espace multimédia, des expos, des concerts, des performances sportives et artistiques... autant de disciplines réunies pour une clôture explosive  "All in party"... Beaucoup de bonnes excuses pour "faire le mur" !