Panorama 13 - « Encours »…

Il est en tout cas fort probable que la forme même de l’enseignement que dispense le Fresnoy qui se veut plus une « Villa Médicis » qu’une école au sens traditionnel fasse éclore à la manière d’une pépinière les jeunes talents que l’on croisera demain dans toutes les expositions internationales y compris Venise. Chaque édition réserve de magnifiques surprises (cinéma, vidéos, installations…) et celle-ci ne déroge pas à la règle.  

Quelques indications pour un parcours très subjectif : Matthieu Amalric (Sans titre) pour le trouble que l’on ressent à l’évocation de son enfance à Moscou, Robin Rimbaud (In-Between) pour la vibration du cœur du Fresnoy, Robert Cahen (Le Maître du temps) pour son portrait sensible et émouvant de Pierre Boulez, Jean-Michel Albert et Ashley Fure (Tripwire) pour l’expérience sonore et visuelle des ondes vibratoires, Rossella Piccinno (Eruption of the end) pour la poésie de ses bulles de mémoire interactives, Eric Giraudet de Boudemange (Proving Ground) pour sa manière originale d’aborder l’histoire, Seydou Cissé (Toguna) pour sa lecture contemporaine de la case à palabre des Dogons ou Léonore Mercier (Le Damasama) pour son interprétation interactive de la musique à travers des bols tibétains… Prenez aussi le temps de voir les nombreux courts-métrages réalisés par de jeunes cinéastes très créatifs, vous ne le regretterez pas !