Les Repérages ? Mais si, ce sont ces soirées destinées à faire découvrir les jeunes talents de la danse contemporaine du monde entier, pièces courtes, plusieurs par soirée, « un voyage à travers différentes culreperages 1.jpegtures, écritures, du contemporain très ouvert ou plus classique, utilisant de nouvelles technologies, ou même hip hop, explique Catherine Dunoyer de Segonzac, directrice de Danse à Lille, organisatrice du festival. Nous découvrons en même temps que le public les chorégraphes qui nous sont proposés par chacun des pays membre du réseau. Une vraie jouissance, même si c'est un peu stressant » Un risque aussi ? « Oui, mais c'est important car les grosses structures ne prennent pas ce risque de programmer des choses qu'elles n'ont pas vue. Nous devons faire connaître, supporter ces nouveaux artistes », venus des quatre coins du monde et d'Europe. Cinq jours de voyage, avec les Croates, très drôles, de Ksenija Zec, Gundrun Lange vient d'Allemagne avec une percutante dénonciation des medias, ou la géniale pièce canadienne où Andrew Turner danse seul à deux, décrivant les gestes de sa partenaire.

Nouveautés cette année : une expo Temps suspendu, images de la danse, avec le Goethe Institut à la Maison Folie de Wazemmes (jusqu'au 29 mars) et une extension sur Charleroi, avec la présentation de 8 cies du festival (25 au 28 mars), dont nous parle Vincent Thirion, Directeur de Charleroi Danse(s) : « c'était important que l'on rejoigne ce type de réseau, 15 autres reperages 2.jpegpartenaires. L'an prochain, on a d'ailleurs la ferme intention d'accueillir toutes les compagnies : on se doit d'être l'écho de ce qui se passe en danse à travers le monde. Les Repérages sont une mise en bouche, des découvertes plus que primordiales pour nous. » Et d'ajouter : « Les nouvelles créations restent souvent peu jouées, là, on démultiplie les représentations, les lieux, les publics, les rencontre avec les professionnels. c'est primordial de faire vivre ces production. La danse est l'art le plus ouvert, le plus généreux ! » N'oublions pas la touche Lille 3000, avec des compagnies hongroises ou lituaniennes, « ouverture supplémentaires, ces pays ne faisaient pas partie du réseau. C'est bien de montrer l'écriture fulgurante, ayant moins l'occasion d'être vue, de ces pays de l'ESt, qui ont la rage de dire les choses, dynamique, très théâtralisé, assez fou ! », s'enthousiasme la Directrice. Un festival entre Lille et Roubaix, « une vraie connivence entre la Condition Publique, le Garage et notre Gymnase : c'est la concrétisation du pôle danse autour de la promotion de jeunes compagnies. » Et l'an prochain, Danse à Lille annonce un nouveau partenariat avec le Centre National de la Danse à Paris, qui accueillera aussi les compagnies, une vraie reconnaissance, bien méritée.