9af5b25b4fa792f45a7c29e10cfc7f1836c1f46d
1c73275422facf3195aea653bca81752f275a84e
48ee559f223f2d461b6558e25f1d7add0a0ee172
Bed8106b87a2137c13469efd7ee796b650f8ba3d
C3666ba0bd5fab9eefd80474ff8f87edc432b5cf
6b93f84871af73f949ac84c57fc004c043417ccb
Fermer
cinéma

Monsieur Papa

58bd5ffda7adbe983f4c67559b3fafeded384a99

Robert Pique cherche du travail. Débarqué du groupe qui l'employait, il repasse le linge de ses voisins pour gagner quelques deniers et joue les entraîneurs de rugby pour les jeunes du coin sur un bout de pelouse perdu au milieu du béton. En croisant la route de Marie Vallois, mère célibataire de Marius, pré-ado prêt à tout pour retrouver son père, il est loin de se douter qu'une singulière offre d'emploi va lui être proposée.

Première réalisation de Kad Merad, sur un scénario de son épouse, Monsieur Papa ne brille ni par son originalité, ni par sa réalisation. Dans le périple – assez téléphoné – de ces solitudes qui vont bien finir par se croiser, l'acteur-réalisateur s'intéresse surtout au personnage de Marius, lien fort et fil rouge de ce périple. Reste qu'à vouloir compiler les bons sentiments sur une réalisation illustrative mais sans grande pertinence, le film s'empêtre dans des rebondissements guère surprenants. Michèle Laroque en moderne mère courage incarne avec ce qu'il faut de sensibilité une maman dépassée par ce fils qui grandit. Quand à Merad lui-même, il campe en Robert Pique le nouvel avatar d'un monsieur tout-le-monde de cinéma, incarnation d'un idéal maladroit et généreux. Les ficelles sont donc grosses mais le film ne cache pas son jeu pour autant. Bons sentiments et générosité priment dans ce regard un peu guimauve sur trois solitudes aux atomes crochus... sur fond de musiques concoctées par Daran. Un premier film plutôt falot, sans guère de prises de risque ni inventivité. Kad Merad réalisateur ne laisse ici pas un souvenir impérissable.

Publié le 31/05/2011 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma