9af5b25b4fa792f45a7c29e10cfc7f1836c1f46d
1c73275422facf3195aea653bca81752f275a84e
48ee559f223f2d461b6558e25f1d7add0a0ee172
Bed8106b87a2137c13469efd7ee796b650f8ba3d
C3666ba0bd5fab9eefd80474ff8f87edc432b5cf
6b93f84871af73f949ac84c57fc004c043417ccb
Fermer
cinéma

Mascarade

C38248afbb3496d7e916fc91aa7cbc45298ad948
Danseur à la carrière avortée, Adrien vivote aux crochets d'une actrice solitaire et un peu usée. Lors d'une réception, il croise la route de Margot séduisante enjôleuse qui navigue d'une escroquerie à l'autre dans l'attente du gros coup qui la mettra à l'abri pour longtemps. Ensemble, ils mettent peu à peu au point une machination combinant leurs talents et jettent leur dévolu sur un agent immobilier...

Sur fond de décor luxueux, Nicolas Bedos filme sans grande inspiration un jeu de massacre qui aligne petites phrases et travellings mous. La bonne idée, c'est d'avoir su convaincre Isabelle Adjani à se prêter à l'aventure. En star déchue perdue dans une solitude que seul soigne l'argent, elle constitue la vraie bonne surprise d'un film par ailleurs plus pétri d'artifices (jusqu'à une musique envahissante de lourdeur) dans le sillage d'un casting qui hésite visiblement entre l'absence (François Cluzet qui semble étrangement étranger à tout cela) et l'hystérie (Vacth et surtout Niney qui semblent surjouer en permanence) que de pertinence. Bedos dilue un récit sans surprise, d'inutiles scènes de procès en bavardages répétitifs, semblant vouloir faire d'une seule bonne idée un périple initiatique. C'est hélas un peu juste et finit par sonner aussi creux que ce qu'il entend filmer.

 

Publié le 01/11/2022 Auteur : Guillaume B.

En cherchant à montrer les ombres derrière les paillettes, Bedos se perd en route... et son casting avec lui.


Mots clés : drame Escroquerie