9af5b25b4fa792f45a7c29e10cfc7f1836c1f46d
1c73275422facf3195aea653bca81752f275a84e
48ee559f223f2d461b6558e25f1d7add0a0ee172
Bed8106b87a2137c13469efd7ee796b650f8ba3d
C3666ba0bd5fab9eefd80474ff8f87edc432b5cf
6b93f84871af73f949ac84c57fc004c043417ccb
Fermer
concerts

Mac DeMarco

F68fa1163af1244f26ea372cd03ac69fb1bf8501
Sans avoir l’air d’y toucher, à base de pop bringuebalante, rapidement le jeune Mac DeMarco a acquis une célébrité internationale. La trentaine menaçante, ce cool prodige du songwriting a le doute qui lui pend au nez.

Voici à peine six ans, Mac DeMarco chamboulait le public de la Cave aux Poètes. Puis le restant de la planète indé. Héros d’une génération, il en incarnait autant la posture que la peinture. Sous le vernis et les vapeurs du cool, se gondolaient les vestiges de l’adolescence, les vertiges du futur et les craquelures d’un présent anéantissant. On appréciait chez ce caustique la facture d’un grand narrateur prêt à incorporer la généalogie de doux dingues : Ray Davis, les faux frères Ween ou encore le légendaire R. Stevie Moore. Depuis Mac DeMarco a pris de la bouteille. Trop de son propre aveu. Son dernier album se la joue loner, country en diable, éclopé, tord-boyaux dans l’âme. Étape clivante pour une partie de son public qui réclame le clown, même triste. Palier nécessaire à sa créativité pour les autres. De nos jours, on vieillit quand même plus vite qu’avant.

Publié le 13/11/2019 Auteur : Bertrand Lanciaux

Dimanche 17 novembre, 18h30, 20/27€
Aéronef
168 Avenue Willy Brandt, Euralille
www.aeronef.fr

 


Mots clés : pop rock