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cinéma

Les sept jours

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L'histoire d'un deuil. À l'occasion de la mort d'un de ses membres, la famille Ohaion se réunit pour le pleurer et partager, sept jours durant, leur peine dans la maison du défunt. Derrière le chagrin collectif et quelque peu étouffant, les rancoeurs et les frustrations de chaque membre de la famille prennent peu à peu le dessus, transformant ces jours de deuil partagé en un affrontement fratricide qui devient insupportable pour tout le monde.

Retrouvant, quelques années après, cetains des personnages de Prendre femme, leur premier film réalisé en commun, Ronit et Shlomi Elkabetz signent avec Les sept jours un nouveau huis clos dense. Si l'affrontement entre le poids des traditions et une certaine aspiration à la modernité forme le coeur du film, le duo ne se contente pas de cela, explorant également les difficultés des couples entre déchirement, désamour, envie de liberté et peur de la solitude. En dépit du nombre des personnages et de la variété de leurs destins, l'ensemble évite la cacophonie et l'effet choral pour peindre le tableau contrasté d'une époque, d'une famille et de ses enjeux. Peut-être moins percutant que leur premier film mais tout aussi riche, notamment grâce à un casting de comédiens impliqués dans leurs personnages, l'aventure des Sept jours, en faisant le choix de rester sur un format et une technique classiques, leur fait une belle part. Tout en cadrages précis et en plans séquences, le second film du duo parvient à compléter une peinture de la société israélienne commencée dans Prendre femme sans tomber dans la redite. Derrière les particularités, ce regard sur la famille touche aussi à l'universel, c'est probablement sa plus grande réussite.

 

Publié le 01/07/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma