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Les Rétros : concerts

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Tous les ans, c'est la même litanie : les fêtes de fin d'année, c'est le moment de jeter un oeil dans le rétro, se remmémorer les évènements marquants de l'année qui se termine... alors sans prétentions rasoir ni exhaustives, petite sélection perso de la cuvée 2009.

Tout les grands professionnels vous le diront : un bon papier Concerts, c'est d'abord une histoire d'interview. Mais en la matière, pas toujours facile de caler le bon rendez-vous, entre artistes sur les routes et impitoyables délais de bouclage : ça a été tout de même Ezekiel, La Rue Kétanou, Zenzile, Caravan Palace, les Shaolin Temple Defenders... avec une mention spéciale pour Rokia Traoré, attachée à ses racines africaines, à une certaine idée de la musique : « le sujet dont on parle, on y croit, on l'habite, et plus le message est clair, plus sensible est celui qui le reçoit ». Chez elle, le concert est tout en échange, « jeu de miroir » où l'on « donne quelque chose qui nous est renvoyé » : « c'est pour ça que je fais de la musique ».
Rokia Traoré, c'est aussi l'histoire d'une artiste malienne installée en France, aux rapports contrastés avec son pays d'origine : en référence à son nouvel album, Tchamantché,  davantage blues rock, « le Malien est très conservateur, je suis tout le contraire ». Et tant pis si ça dérange. Au pays, on lui reproche de ne pas se produire plus sur scène et de jouer les stars, elle, souligne le manque de « politique cohérente en terme de spectacle vivant », précise qu'elle, « ne mène pas la grande vie comme peuvent le faire les artistes chez nous : je vais encore au marché, je n'ai pas de bijoux ni de Mercedes ».

DU BORDELAIS SVP !

L'artiste bordelais est évidemment moins compliqué à accrocher et en général, ça se passe en tête-à-tête autour d'une bonne bière ou d'un café. Une fois à L'Abrénat, c'était rendez-vous avec Monsieur Gadou, chef de file du collectif Yes Igor. Son truc à lui : mettre en scène « les pires façons de jouer de la guitare », entre torchon, patins à glace, gants de boxe et fer à repasser... mais pourquoi tant de haine ? Parce qu'à l'heure actuelle, « on se fait trop souvent chier dans les concerts », parce que « je n'aime pas ce qu'est devenue la guitare aujourd'hui », sur les T-shirt, dans la pub, l'art contemporain « et même sur les petites culottes ». Au final sur scène, quelque chose « à la limite entre l'imposture et l'élitisme » susceptible de froisser les guitaristes les plus sensibles. Mais bon, « tu ne fais pas tout ça contre la guitare pour que ce ne soit pas pour finalement »...
Amour toujours, avec le flegmatisme très pacifique et rasta de Babadiane, de l'asso Shab'arts. Objet de sa quête : « recréer l'harmonie entre les êtres et leur environnement par un échange de savoirs éclectiques, car chacun de nous porte en lui une part de cette connaissance universelle ». Du reggae-dance hall (beaucoup) et en projet un peu de littérature, des défilés de mode... en gros « tout ce qui peut ouvrir le coeur et l'esprit ».
Enfin, les festival addicts se souviendront des Wampas, de Toots, de Patrice, de Dub Inc et autres Puppetmastaz, têtes d'affiche d'un Garorock encore cette année rondement mené. Sans oublier qu'au bout du bout de l'estuaire, du côté d'Ambès par exemple, on peut ressortir d'une salle de concert touché par l'ambiance légère et l'implication de Juliette...

Publié le 06/01/2010 Auteur : WDN

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Mots clés : concerts