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expos

Le tragique est-il moderne ?

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Zec le singulier, expose une centaine d’œuvres à l’Hospice Comtesse.

Il avait déjà en 2001 conquis le public lillois en exposant ses toiles à l’Église Sainte-Marie-Madeleine. Le revoilà posant dans la salle des Malades ses grands formats empreints d’une intense humanité. Qu’il peigne les façades de Venise, la ville où il s’est installé ou celles de Sarajevo et de sa Bosnie natale, l’espace architectural se livre pleinement. Sans ciels ni sols, mais respirant une mélancolie du temps qui passe appuyée par l’usage de vieux journaux qui constituent la matière préalable sur laquelle la peinture vient se poser. De ses racines, il ne reste que la peinture, l’essentiel peut-être, après l’exil. Et puis il y a les barques, les draps, les chemises, les corps, les portes, les cintres, les cages, les lits, les chaussures, les tissus …  D’humbles sujets au demeurant qui prennent naissance dans son atelier dont il dit lui-même que c’est « (…) quelques mètres et peu de choses ». Et aussi des blancs qui se déclinent à l’infini, des bruns, des bistres, des ocres et cet énigmatique trait de pinceau, rouge, auquel on échappe rarement. L’homme est au centre de cette œuvre qui nous dit beaucoup sur ce que nous sommes, avec simplicité et vérité.

 

Publié le 23/10/2016 Auteur : Françoise Objois

Safet Zec

La peinture et la vie

Jusqu’au 15 janvier 2017, Musée de l’Hospice Comtesse, 32 rue de la Monnaie, Lille. Tél. 03.28.36.84.00

 

 

 

 

 


Mots clés : peinture