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Le prince de Lexington Avenue

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Premier roman aux allures de thriller autant impégné de New-York que de la Floride, le livre de James Sheehan, à cheval entre deux genres, fait joliment mouche.

Deux histoires qui se recoupent : la première, c'est celle de l'amitié de Mickey et Jack, deux gosses malins, truands en herbe et vrais grands amis, jusqu'à ce que l'un d'entre eux soit arrêté alors que l'autre échappe à l'emprisonnement; la seconde, vingt ans plus tard, voit un métis pauvre de dix-neuf ans, le fils de Mickey, être accusé de meurtre jusqu'à ce qu'un avocat se présente pour le défendre, un avocat nommé Jack , le même Jack qui abandonna son ami vingt ans plus tôt.

Entre les liens de l'amitié et les chaînes de la culpabilité, Sheehan, dans ce premier roman, tisse lentement un récit dense jouant à la fois des codes du thriller légal, du réquisitoire (ici contre la peine de mort) et surtout une histoire d'amitié et de fidélité finement menée. Des rues de New York aux marais de Floride, ce premier roman s'il perd parfois de sa consistance en glissant d'un gene à l'autre n'enconstitue pas moins un récit habilement mené qu'on aurait tort de prendre pour un simple thriller de prétoire de plus. Si l'auteur a parfois du mal à doser ses chapitres (notamment les scènes de tribunal, riches mais longues), son plaidoyer contre la peine de mort voile ces quelques errements.

Publié le 06/12/2007 Auteur : Guillaume B.

Le Prince de Lexington Avenue de James Sheehan, traduit par Françoise Rose. Editions Belfond Noir. 464 pages, 20€

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