En 1875, le célèbre poète en fut « le seul et unique rédacteur » : la Parisienne, ses tenues vestimentaires... Assez pour éveiller l'intérêt du directeur et chorégraphe marseillais, voyant là un rapprochement aux nymphes de ses poèmes, figures hautement érotiques, inaccessibles : « Mallarmé avait le don de creuser le sens et à la fois de l'obscurcir » décrit Jean-Christophe Paré. Et, sur scène, de se le représenter.
Les mots, les sens transformés en défilé chorégraphique, vêtements d'époque modernisés (avec le concours d'étudiants stylistes parisiens), mélange de postures de nymphes et de comportements de top model, comme « une projection du désir des spectateurs sur les femmes présentées ». Avant de creuser l'oeuvre de Mallarmé et son influence sur les arts à travers une conférence et une performance improvisée mettant en exergue sa représentation de l'espace moderne.