GREP is green

L'alimentation de la population mondiale est un questionnement primordial. Au niveau de la répartition, tout d'abord : la chasse au gaspillage, notamment dans les pays riches, doit devenir une priorité. Mais également - et le combat n'est pas des moindres – concernant la pollution engendrée par l'alimentation, qui doit être réduite rapidement. À l'échelle du seul bassin Adour-Garonne, l'industrie agroalimentaire est la principale responsable des rejets organiques, azotés et phosphorés...
Il convient donc de parvenir à un compromis : une alimentation durable, bonne à la fois pour l'Homme et pour l'environnement. Éco-conception des emballages, réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à l'exploitation, à la transformation et au transport, soutien de l'innovation, encouragement des approvisionnements et d'une distribution durable... Des solutions concrètes existent. Christian Remesy, nutritionniste et directeur de recherche à l'INRA, vous apportera un début de réponse.

L'autre enjeu majeur de notre futur immédiat, ce sont les transports. La principale source d'émission d'oxydes d'azote en France est la circulation automobile (environ 48% des émissions). Aujourd'hui, un automobiliste français émet chaque année en moyenne 2,5 fois le poids de sa voiture en dioxyde de carbone.
L'alternative à cette catastrophe galopante ? Les transports plus verts, dont font évidemment partie la bicyclette et la marche à pied, mais également les transports en commun.
Cette conférence, animée par le collectif Plans Déplacements Entreprises, Serge Coppey (Verts, ex-président de Tisséo), et Nathalie de la Fournière (AUAT, agence d'urbanisme et d'aménagement du territoire), fera le point sur la situation régionale vis-à-vis des transports collectifs.

Au mois d'avril, ne vous découvrez pas d'un fil, mais surtout, développez votre « green attitude » avec les conférences du GREP.