9af5b25b4fa792f45a7c29e10cfc7f1836c1f46d
1c73275422facf3195aea653bca81752f275a84e
48ee559f223f2d461b6558e25f1d7add0a0ee172
Bed8106b87a2137c13469efd7ee796b650f8ba3d
C3666ba0bd5fab9eefd80474ff8f87edc432b5cf
6b93f84871af73f949ac84c57fc004c043417ccb
Fermer
théâtre

Feu la mère de Madame

6db8be38e8e244d576c94d05fd9e3495b1df8c7b

Du Feydeau complètement foutraque, où l'on croise Leonardo di Caprio à la proue du Titanic, une poule dans un caddie, une bonne narcoleptique, une sonnette bavarde et de drôles de manifestations corporelles... Un joyeux bazar signé le Grenier de Toulouse.

Lucien, noceur invétéré, rentre chez lui à quatre heures du matin... sans ses clefs. Aïe ! Pas le choix, il lui faut réveiller sa femme. Mais Yvonne, exaspérée par les frasques de son mari, n'entend pas se rendormir sans une scène de ménage en bonne et due forme, c'est un minimum. Les reproches mutuels pleuvent lorsqu'un coup de sonnette retentit. Inquiétude, les visites nocturnes sont rarement porteuses de bonnes nouvelles. Et celle-ci ne fait pas exception à la règle…
Le nouveau valet de la mère d'Yvonne vient leur annoncer la terrible nouvelle : la mère de Madame n'est plus.

COMPLÈTEMENT TOQUÉS !

Une pièce de Feydeau, c'est drôle. Mais une pièce de Feydeau jouée par les comédiens du Grenier de Toulouse, c'est impayable !
Une pièce menée tambour battant par Laurent Combalbert, alias Lucien, empêtré dans son habit de lumière (on se sape, quand on soupe au Bal des Quatz'arts) ; Muriel Darras (Yvonne), toute en gouaille ; Laurence Roy (Annette), inénarrable bonne alsacienne narcoleptique ; et l'excellent Julien Sabatié (Joseph, le valet pince sans-rire de la mère d'Yvonne), échappé pour quelques jours de la compagnie de l'Esquisse, avec qui l'on avait déjà pu l'apprécier dans Un fil à la patte du même Feydeau à Altigone.
Si le texte initial est scrupuleusement respecté, attendez-vous tout de même à de surprenants apartés, de rocambolesques flashbacks, et d'étranges phénomènes physiques.

Une mise en scène totalement loufoque, des comédiens plus farfelus que nature pour un grand éclat de rire théâtral... Bravo, le Grenier de Toulouse !

Publié le 30/03/2010 Auteur : A. Cassagnet

Feu la mère de Madame, jusqu'au 10 avril, du mercredi au samedi à 20h30 et le dimanche à 15h30, au Grenier Théâtre, 14 impasse de Gramont. Tarif : 8 à 17 euros. Tél 05.61.48.21.00


Mots clés : théâtre