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cinéma

Do not disturb

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Alors qu'ils se sont perdus de vue depuis de nombreuses années, Jeff débarque un soir chez Ben. Si le premier a mené une vie de bohème loin de l'Europe, le second se prépare à devenir père et mène une vie plutôt rangée. Lors d'une soirée un peu arrosée, les deux compères se promettent d'accomplir ce qu'ils n'ont pas fait à l'issue de leur jeunesse et de leurs études aux beaux-arts : mener un projet artistique à son terme, en l'occurrence la captation d'une scène d'amour entre les deux copains visant à transmettre l'intense amitié qui les unit. Mais qu'une fois les vapeurs d'alcool envolées, la nouvelle annoncée à la femme de Ben et autres petites questions techniques évoquées, la chose ne paraît plus si simple à accomplir...

Yvan Attal ne s'en cache pas, ce remake français du Humpday de Lynn Shelton est un film de commande qui tombait à point nommé pour lui rendre l'envie de se retrouver derrière la caméra. Pour partenaire, le réalisateur se choisit François Cluzet, avec lequel il voulait tourner depuis longtemps, et évite ainsi de plonger les deux pieds en avant dans la comédie. Chez Attal, le rire nait plutôt de la situation que de dialogues, donnant au parcours des deux copains un petit côté burlesque. Réussi dans sa dernière partie, Do not disturb met cependant du temps à se trouver un rythme, tardant à amener son récit à des moments clefs et diluant l'humour ou la pertinence de ses situations dans une construction longuette. Si, au-delà du décalage comique, le cinéaste Attal évoque aussi l'intensité d'une amitié et son rapport au couple avec pertinence, il le fait avec trop de légèreté pour donner une vraie consistance à un parcours qui vaut surtout pour la rencontre entre ses deux acteurs.

Publié le 03/10/2012 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma