Danse et continents noirs

En changeant de nom, l’identité du festival s’affirme et confirme la nouvelle orientation esthétique du chorégraphe et directeur artistique James Carlès. Toujours avec cette volonté de faire découvrir les différentes formes de la danse contemporaine. Pour ce dixième anniversaire, les œuvres des plus grands chorégraphes noirs des années 20 à nos jours, du music-hall à la danse contemporaine en passant par la danse urbaine, seront à l’honneur. Le festival est articulé autour de six thèmes, un par soir, toujours orienté vers la danse et les continents noirs : racines, événement avec sur scène, le chorégraphe Bill T.Jones et deux danseuses qui interpréteront un des premiers solos crée par le couple Bill T.Jones et Arnie Zane, témoignage ou encore métissage et répertoire avec la nouvelle création de la Cie James Carlès en hommage aux chorégraphes afro-américains. La dernière soirée, carte blanche – solo et improvisations, proposera un spectacle accompagnée par l’orchestre jazz du conservatoire de Toulouse.

Vendredi 17 novembre à 17h30 au CDC Toulouse, une conférence est organisée et menée par James Carlès et Funmi Adewole autour du thème hommage aux chorégraphes afro-américains. En présence de Marie-Christine Dunham Pratt qui parlera de sa mère Katherine Dunham mais aussi de Pearl Primus, Asadata Dafora et Talley Beatt, figures légendaires de la danse contemporaine des années 20 à 40. Le point de chute du festival sera le restaurant le Mayombé, où artistes et publics pourront s’y rencontrer pour échanger.

 « Venir partager ces moments forts, c’est faire le plein de vie. » James Carlès.