Coexister

On sait Fabrice Eboué amateur de farces iconoclastes et volontiers grinçantes. Sans Thomas Ngijol, il signe une comédie qui sous des dehors grossiers et volontiers caricaturaux égratigne l'industrie musicale et ses travers. Pour le reste, on navigue en terrain connu chez le réalisateur : humour gaulois et situations potaches jalonnent un long-métrage filmé sans grande recherche. Devant la caméra, les trois pieds nickelés de la chanson nunuche compose chacun dans sa partie des personnages qui, à défaut d'être originaux, sont habités efficacement. Un produit davantage taillé pour le format télévisuel que le grand écran.