9af5b25b4fa792f45a7c29e10cfc7f1836c1f46d
1c73275422facf3195aea653bca81752f275a84e
48ee559f223f2d461b6558e25f1d7add0a0ee172
Bed8106b87a2137c13469efd7ee796b650f8ba3d
C3666ba0bd5fab9eefd80474ff8f87edc432b5cf
6b93f84871af73f949ac84c57fc004c043417ccb
Fermer
concerts

Antibalas

1609c4c59cd414cf18b07fc0934ff8b5636fa19e
En grande et pleine forme, le collectif de Brooklyn Antibalas redonne du tonus à l’afrobeat. Une réplique, pas un décalque. Tellurique.

Un quart de siècle après le décès de Fela, l’afro-beat se porte bien. Au-delà de la franchise familiale Kuti, depuis son berceau nigérian, le genre a essaimé à travers la planète. Un peu comme le reggae, l’afro-beat rencontre un certain succès en Occident, suscitant même des vocations locales. Antibalas sont de ces amoureux de cette musique de danse et de contestation. Parfois jusqu’à douze musiciens sur scène, ils réinjectent dans le genre l’énergie et la fusion des pionniers. Au-delà du revival, Antibalas perpétue le combat politique et muscle son propos musical en assumant pleinement le creuset new-yorkais. Antibalas dépasse l’exercice de style par une maitrise instrumentale bluffante leur permettant de s’offrir bien des libertés. Régénérant.

 

Publié le 09/05/2022 Auteur : Bertrand Lanciaux

Samedi 14 mai, 20h, 6-16€
Le Grand Mix
Place Notre Dame, Tourcoing
www.legrandmix.com

 

 

 

 


Mots clés : afrobeat