Des coproductions avec le Théâtre du Nord

Parce que l'union fait la force, la Rose des Vents continue de se rapprocher des structures culturelles dont elle se sent proche. Son rapprochement avec le Théâtre du Nord s'accentue donc pour cette nouvelle saison. Trois pièces, coréalisées avec le théâtre lillois parsèmeront la saison :

  • Iphigénie en Tauride de Goethe mis en scène par Jean-Pierre Vincent (en octobre 2016). Une adaptation de la tragédie d'Euripide où c'est une héroïne positive, qui répand le bien autour d'elle, qui est présentée.

  • Réparer les vivants, d'après le roman de Maylis de Kerangal par Emmanuel Noblet (en octobre 2016). Succés du festival d'Avignon 2015, la pièce suit le fil du roman (l'épopée d'une transplantation cardiaque) de façon factuelle, tout en gardant l'émotion du roman.

  • Boussole, d'après le roman de Mathias Enard (Prix Goncourt 2015) par Emmanuel Noblet (en octobre 2016). Une lecture avec des extraits des musiques citées dans l'oeuvre, interprétés par la violoncelliste Marie Hallynck et le pianiste Muhiddin Dürrüoglu. Présentée au Théâtre du Nord, cete lecture-concert sera créée à Tournai lde 3 septembre 2016 dans le cadre du festival Les Rencontres Inattendues, un festival qui lie musique et philosophie.

La création du Next festival il y a 9 ans avait déjà permis de développer des partenariats culturels de la région. Avec la création de la région Hauts-de-France, la Rose se tourne maintenant vers la Picardie et la Maison culturelle d'Amiens, seule scène nationale du territoire (la Scène Nationale de l'Oise, à Beauvais, est en préfiguration).

Antoine Lemaire, artiste associé à la Rose des vents

La Rose des Vents s'associe à un artiste pour l'accompagner sur plusieurs projets au fil de l'année. Depuis la saison dernière (et jusque la saison 2016-17), c'est Antoine Lemaire. Il poursuivra donc son projet de feuilleton théâtrale avec Faustine,« une version punk de Faus, façon Despentes » explique l'acteur/metteur en scène. « Une œuvre de groupe qui met en scène un personnage démoniaque et à retrouver de saison en saison. » Des restitutions et des lectures-spectacles donneront la possibilité de suivre le projet.

L'autre pan du travail de l'artiste associé, c'est le volet coproduction. Nous voir nous (en février 2017) est une forme originale, d'après le livre de Guillaume Corbeil. La pièce fonctionne comme une liste, façon Pérec, de descriptions de profils Facebook. En 500 photos diffusés, le spectateur découvre les portraits de 5 jeunes définis uniquement par le spectre des réseaux sociaux. Ces cinq personnages apparaissent comme branchés et cultivés, mais le vernis s'écaille rapidement... jusqu'à aboutir à une soirée cauchemardesque.

Les 40 ans de la Rose

La Rose des vents est née en 1976 (en même temps que, notamment, le Théâtre du Nord), de la décentralisation des Maisons de la Culture voulue par André Malraux. « 2016 est une année particulière, marquée par l'anniversaire des 40 ans, explique Didier Thibaut, directeur de la Rose des Vents. On ne peut pas s'empêcher de jeter un œil retrospectif. La programmation commence par un balayage rapide de ces quatre décénnies. Quarante ans de présence sur un territoire qui a beaucoup changé, comme le montrent les témoignages déposés sur le blog de la rose pour son anniversaire ».

Pour se souvenir de cette première saison, soirée festive et sortie d'un hors-série : la revue Alternatives Théâtrales revient sur quatre décennies d'effervescence artistique de la scène nationale.

L'idée : regarder vers le passé, sans être nostalgique. Pour, aussi, constater comment la maison a toujours du s'adapter et se réinventer.

La programmation jeune public

La Rose des Vents accueille de nombreuses représentations pour les scolaires mais fait également en sorte de proposer des représentations en soirée pour accueilir des familles.

En novembre, un focus sur Alice (par la compagnie hop ! Hop ! Hop ! avec De l'autre côté d'Alice à partir de 7 ans et Tout près d'Alice, pour les plus petits autour de 3 ans). Le cinéma le méliès projettera aussi la version de Walt Disney.


En décembre, la compagnie Oh ! Oui... proposera sa version de La Petite fille aux allumettes.
Janvier, et la Compagnie de Louise, prendra le parti de raconter l'histoire de deux enfants migrants (Le garçon à la valise). En février, c'est une coréalisation avec Le Gymnase, Centre de Développement Chorégraphique de Roubaix qui sera présentée dans le cadre du festival Les Petits Pas, etc.

Neuvième édition du Next Festival

Si son avenir est chaque année incertain, le Next festival revient pour cette nouvelle saison avec 35 spectacles et 122 représentations dans les murs. Prévu fin novembre 2016, le festival transfrontalier prépare une nouvelle programmation des plus variée et des partenariats bien pensés. Détails très bientôt !