Thaïs

Peu de partitions mêlent avec tant d'ambiguïté le désir et la rédemption : dans Thaïs, l'amour ne peut être que sacré et le salut, inespéré. Le parfum de scandale qui entoure l'histoire de cette cour­tisane, repentie grâce à un moine qui se perd en chemin, a contribué au succès de l'œuvre.

Cette adaptation du roman d'Anatole France a triomphé dix ans après sa création et résonne encore à travers la célèbre Méditation de l'acte II, confiée au violon solo. Sous la baguette de Michel Plasson, fin connaisseur de la musique française, Chloé Chaume et André Heyboer interpréteront Thaïs et Athanaël, protago­nistes tourmentés et irréconciliables de l'œuvre.