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danse

infini

Depuis des siècles, les danseurs comptent jusqu’à 4, 6 ou 8, puis recommencent. Dans les chorégraphies modernes, il arrive qu’ils comptent de manière plus complexe. Mais qu’arriverait-il s’ils comptaient à l’infini ?


Qu’arriverait-il si au lieu d’atteindre un but, une fin, une mesure, un rythme cyclique, ils comptaient comme on s’endort, comme on meurt, comme on regarde les étoiles éteintes par notre sur-luminosité urbaine ?… Il y a les infinis mathématiques, il y a l’espace stellaire, il y a l’humain perdu dans la (dite) nature… on doit bien trouver aussi une sorte d’infini dans le sommeil ou les rapports amoureux, en cherchant bien… mais c’est comme si toutes ces notions d’infini ont été pour l’humain une manière de provoquer notre conception étriquée du monde. L’infini serait une manière non-sacrée de toucher à ce qui nous dépasse… le théâtre est l’un des lieux de pensée qui permet cet écart. … j’ai toujours détesté compter en dansant… j’ai toujours préféré laisser mon cerveau divaguer… dans cette pièce nous comptons, parlons et chantons, dansons mais c’est pour mieux divaguer… pas de clôture, opulence sans fin… " Boris Charmatz

Publié le 05/12/2021


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