« Après 25 ans, j'aime toujours autant la danse contemporaine, elle me déstabilise encore parfois, les chorégraphes inventent sans cesse... et ce n'est pas toujours facile par rapport au public : veut-il être déstabilisé ? », s'interroge Catherine Dunoyer de Segonzac, Directrice du CDC. Oui ! Un public fidèle, de plus en plus nombreux se laisse surprendre par les soirées de Danse à Lille. Et pour les plus timides, les plus frileux, Célia Bernard se charge de la sensibilisation, « volet important, en lien avec notre programmation, 500 heures d'intervention l'an dernier. Nouveau projet : toucher le quartier environnant, public que l'on connaît peu », en plus des actions avec les écoles, notamment lors du festival A Petits Pas (février), avec les étudiants également, ou encore des établissements psychiatriques.

Sans oublier les cours de danse, proposés depuis la création, 250 inscrits l'an dernier : « on veut transmettre notre passion ! » Parallèlement, Danse à Lille reste un soutien incontestable pour les artistes. Parmi nombre d'actions inventives, on peut citer les fameux Repérages (mars), « grand raout de l'émergence internationale », dixit la Directrice, un bon moyen de voir les futurs « stars » de la danse contemporaine. « Une édition particulière puisque Lille 3000, dont nous imaginons la programmation danse, s'y greffe » La structure continue également de suivre son chorégraphe associé, le génialissime Thomas Lebrun, qui propose de goûter sa danse : voyages en danses et saveurs culinaires (Belgique et Albanie le 8 novembre), reprend l'excellent Switch (20 et 21 novembre)switch.jpg, et retrace son itinéraire d'un danseur grassouillet (avril). Chaque trimestre, la scène s'ouvrira aussi aux amateurs de toutes disciplines, avec les Instantanés (23 octobre) : « une expérimentation autorisant tous les risques, une rencontre » Venez fêter les 25 ans de Danse à Lille ce mardi, un programme plein de surprises pour une soirée festive, donnant envie de revenir cette saison au Gymnase, muscler ses pupilles !