Un monde qui danse

La forme change, mais pas le fond, le logo de la structure a été redessiné, les grands rendez-vous habituels seront découpés un peu différemment, mais sur le fond, l'équipe ne dévie pas d'une attention portée à la jeune création et d'un soutien aux artistes d'aujourd'hui. Roubaisienne et nomade à la fois, Danse à Lille défend des propositions originales et inventives appuyées sur des échanges forts avec de nombreux partenaires, dont une Nuit des musées émaillée de rencontres avec la danse dans les musées de la région. Les Repérages, rendez-vous annuel autour de courtes propositions venues de chorégraphes de nombreux pays, sera cette année resserré dans le temps (sans pour autant que le contenu ne varie d'un iota), les Petits Pas, propositions chorégraphiques à destination des plus jeunes, seront en revanche un peu plus étalés.

Le reste de l'année est bien représentatif de la démarche curieuse et ouverte de Danse à Lille et particulièrement ouverte sur le monde. Outre Parcours d'Afrique, réunions de spectacles de ce continent proposés en collaboration avec Le Vivat, la Condition Publique et la maison Folie de Wazemmes, Thomas Lebrun a souhaité inviter, pour ses Goûtez ma danse, des compagnies de la Guadeloupe et de la Réunion (en novembre) puis du Brésil et d'Iran (en avril). Le chorégraphe de la Cie Illico créera également Six order pieces, morceaux de chorégraphies conçus avec les collaborateurs, d'ordinaire discrets de ses spectacles (musique, lumières, vidéo, etc...). La Cie aKoma névé accueillie avec Hana la saison passée proposera également une répétition publique de son travail sur Synapse sa prochaine création. Partenariats et réseaux rempliront le reste de la saison avec par exemple l'accueil de Ce que nous sommes de Radhouane El Meddeb soutenu avec les 10 autres Centres de Développement Chorégraphique.