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cinéma

Sans laisser de traces

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Etienne a tout pour lui. Dans quelques jours il va prendre la direction de son groupe, il gagne très bien sa vie et vit avec une épouse aimante, mais voilà. Etienne a aussi un secret. Au gré d'une rencontre avec un de ses copains de lycée, il décide de soulager sa conscience et d'avouer sa faute à l'homme qu'il a floué voilà des années, s'appropriant grâce à cela une reconnaissance indue. Mais tout dérape et l'homme finit tué accidentellement par son ami. Dès lors, dans la vie d'Etienne, tout tourne mal : hanté par la culpabilité, surveillé par la police, collé par son envahissant ami sa vie devient un enfer...jusqu'à ce qu'il réalise que son chemin ne comporte finalement qu'une seule issue.

Pour son premier film, Grégoire Vigneron (complice de Laurent Tirard) tenait à écrire un scénario solide. Fort heureusement, c'est le cas. Appuyé ensuite sur un casting plutôt heureux (Magimel en quadra sûr de lui et Demaison en collant ami surgi du passé), il s'ingénie à tracer le portrait d'un homme qui forge la cage qui l'enfermera. Efficace dans sa froideur, le film patine néanmoins assez vite une fois la spirale de catastrophes enclenchée. Force est de reconnaître aussi que malgré son intention de signer un thriller efficace autant qu'une portrait contrasté, Grégoire Vigneron rate un peu son coup en choisissant, un titre, une affiche et une scène d'introduction suffisamment explicites pour gâcher toute surprise au spectateur. Reste un duo étonnant et un Demaison assez surprenant en trublion toujours sur le fil entre une sympathie généreuse et une menace sourde.

Publié le 09/03/2010 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma