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Les Rétros : expos

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Tous les ans, c'est la même litanie : les fêtes de fin d'année, c'est le moment de jeter un oeil dans le rétro, se remmémorer les évènements marquants de l'année qui se termine... alors sans prétentions rasoir ni exhaustives, petite sélection perso de la cuvée bordelaise 2009.

Quoi de plus subjectif, de plus intérieur, de plus personnel qu'une oeuvre d'art... côté artistes, du talent, de l'inspiration, de la technique évidemment, mais dans la peau du spectateur, apprécier, sentir, ressentir. Alors à nos yeux, 2009 avait commencé à la Base sous-marine par un voyage en photos guidé par un petit homme discret, Louis Stettner : Paris, New-York, des artères, « ces coins perdus qui touchent à l'éternité », et chez le photographe cette capacité à trouver l'angle, à saisir l'instant pour mieux laisser transpirer l'Humanité.
Du Bordeaux, du très bon Bordeaux également à découvrir en peintures, en dessins ou en sculptures tout au long de l'année : petite promenade Sur les quais aux Beaux-Arts, entre dockers et badeaux au coeur même du port... ce même port symbole d'un XVIIIème siècle esclavagiste et colonial totalement assumé à travers une exposition permanente au Musée d'Aquitaine. Une même époque familière à Francisco Goya, qui acheva sa vie en véritable Bordelais à l'actuelle Institut Cervantes, en dessinant le quotidien et ses habitants.

ANTICONFORMISTES

À l'approche de l'été, c'était le moment d'un périple au milieu des vignes du Sauternais : le Château Guiraud ouvrait ses portes à une exposition contemporaine, sur plusieurs niveaux, entre escaliers de pierre et grands jardins, l'art comme pour briser une solitude parfois pesante... un mariage réussi (qui en appelle d'autres) pour une visite achevée sur une dégustation maison particulièrement savoureuse.
Mais en dehors de ces musées et châteaux, il y a tous ces artistes (sur)vivant de leur travail : rendez-vous donc chez Nada, des tableaux pleins les murs, des tableaux vifs, significatifs et torturés, « une telle colère que j'ai besoin de la coucher sur la toile ». Aux galeries, « trop gourmandes », elle, préfère les cafés ou les structures associatives (en l'occurence le Boulevard des Potes), plus sympas aussi... et là-aussi, on se retrouve autour d'un verre de vin. Enfin, comment ne pas se rappeler les dix ans d'Alios, sculptures dans la ville, fêtés comme il se doit par un voyage en pinasse jusqu'à l'Île aux oiseaux et un acostage les pieds dans l'eau... Vivement 2010.

Publié le 06/01/2010 Auteur : WDN

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