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théâtre

L'Homme e(s)t la Bête

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Qu'est-ce qui fait l'Humanité, comment l'Homme forge-t-il ses propres particularités ? Éléments de réponse dans un dyptique mêlant singes primates et autodestruction moderne.

De tous temps, l'Homme, scientifique, philosophe, s'est penché sur sa question. Et l'artiste ? « Le théâtre n'est pas seulement divertissement, il doit aussi éclairer la réalité » défend Jean-Marie Broucaret, du Théâtre des Chimères.
Développement, première partie : les grands singes (99% de notre génome) et « travailler sur ce qu'on a de commun avec eux ». Observations : le singe apparaît « conditionné par sa nature à vouloir le pouvoir »... ça vous rappelle quelqu'un ? Peut-être le Mac Beth de Shakespeare, cet homme dévoré par le pouvoir jusqu'à assassiner le roi. Une « radicalité animale » traitée sur scène à l'aide « des rituels et gestuelle des singes » : montrer ce que l'Homme n'est pas, pour mieux « éclairer notre part d'Humanité ».

EN CONSTRUCTION

Deuxième partie, cette conscience « qui fait notre particularité », « cet écart entre pulsion de pouvoir et interdits ». C'est Edward Bond et son personnage, le Monstre, ou plutôt ce qu'aurait été son parcours, homo-exemplaire... s'il n'était mort, victime d'une bombe, dans le ventre de sa mère. Autrement dit l'Homme comme « propre producteur de sa destruction ».
Conclusion : « l'Humanité on ne naît pas avec, mais on la construit ». Et pourquoi pas à travers le théâtre, propre à ouvrir « des pistes pour vivre plus heureux ».

Publié le 19/01/2010 Auteur : W. Do Nascimento

Les enfants d'Arcadie, du 27 janvier au 5 février au Glob Théâtre (6 à 14 euros). Tel : 05.56.69.06.66.


Mots clés : théâtre