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cinéma

JCVD

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Tout le monde a entendu parler du personnage. Acteur belge parti se faire un nom à Hollywood et devenu depuis abonné aux bêtisiers télévisés malgré lui, Jean-Claude Van Damme est au coeur du second film de Mabrouk El Mechri. Désavoué par sa fille qui refuse de lui être confiée, coiffé au poteau par d'autres acteurs musculeux et désespéré de pouvoir jamais sortir des séries B dans lesquelles il est confiné, l'acteur rentre à Bruxelles voir ses parents pour se découvrir des problèmes bancaires. Soucieux de les régler au plus vite, il s'arrête dans un bureau de poste. Coups de feu, barricades... une longue journée commence pour JCVD.

 

Tout le film est construit sur le seul thème de l'exploration de la ligne floue entre vie privée et image publique du personnage JCVD, le tout assaisonné de la mythologie médiatique à laquelle l'acteur et ses frasques ont pu donner vie. Evidemment, Mabrouk El Mechri se saisit de ces nombreuses aspérités pour nourrir son deuxième film de ce qu'il faut de clins d'oeils et anecdotes sans oublier de donner à JCVD une autre dynamique, en l'occurrence, celle d'un huis clos âpre et très stylisé. Parfois excessive, cette stylisation joue beaucoup sur la complicité avec le spectateur, pris à témoin des évènements qu'il vit sous différents angles, dont celui de l'acteur-personnage. Ni vraiment un portrait, ni tout à fait une mise en abîme, ce JCVD oscille entre tentative de réhabilitation et vraie-fausse chronique décalée, le plus saisissant restant sans doute un long monologue d'un Jean-Claude Van Damme faisant le bilan de ses expériences (et quelque part la preuve qu'il peut aussi être un véritable comédien), yeux dans les yeux avec le spectateur. Un peu juste pour tenir tout un film mais suffisamment pour troubler les fans du karatéka belge... et les autres.

 

Publié le 03/06/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma