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classique

Et Bordeaux résonne de ses quatuors

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À l'heure où l'Opéra joue ses dernières partitions de la saison, la musique de chambre s'empare, pour une grosse semaine, du Grand-Théâtre (mais pas seulement), à l'occasion de la 4ème édition du Festival Quatuors à Bordeaux.

Une quatrième levée de rideau donc, assurée (depuis toujours) par deux hommes : Alain Meunier et Bernard Lummeaux. Mon premier s'occupa pendant 10 ans du concours de Quatuors à cordes d'Evian, et lorsque ledit concours dû s'arrêter (faute de moyens), chercha une ville d'accueil... il rencontra alors mon second, directeur de l'Opéra National de Bordeaux. Ajoutez-y le soutien immédiat de la Ville et de quelques mécènes prestigieux (Rothschild, Petrus...) et vous obtenez un festival, également associé à un concours, (désormais) tous les 3 ans, « car il commence à y avoir de nombreux concours du genre ».
Une résolution insensible à l'oreille, qui appréciera au contraire les conseils distillés en master class par Eberhard Feltz, célèbre professeur au Conservatoire de Berlin et « l'un des pédagogues les plus avertis du quatuor » annonce Alain Meunier. Apprentissage suivi par des ensembles en provenance de toute l'Europe (Sensus - Lettonie, Arcadia - Roumanie, Madrid - Espagne), tous invités ensuite à faire partager le résultat en concert.

EXCELLENCE

Restent 5 concerts phares : Zaïde, quatuors de filles « dont on entendra parler » programmés au Château Lafite Rothschild, « un lieu formidable, qui sonne divinement bien », ou encore les quatuors Zemlinsky et Ebène, déjà primés par le passé, avec un répertoire mêlant Haydn, Mendelssohn, Brahms ou Prokofiev. Enfin, la clôture du festival sera assurée par un ensemble composé des "Musiciens du Festival", avec un programme « extrêmement rare », le fameux quintet avec piano (50 mn) de Bartok.
Alors seulement sera-t-il temps de penser à la suite, dans une volonté de « durer »... d'ailleurs, « il y a tellement de nouveaux talents que nous avons encore de la marge » se réjouit Alain Meunier. Avant de conclure, sur la notion de concours : « la musique n'est pas un contrôle continu : la récompense n'est pas le seul paramètre du talent ».

Publié le 11/05/2011 Auteur : WDN

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Mots clés : classique