C’est donc « à travers un regard passionnant sur l’évolution du style du chorégraphe » du XIXème que nous retrouvons une flopée d’amoureux transits, parmi lesquels la fameuse Belle au Bois Dormant et son prince charmant, qui ne manqueront pas de danser jusqu’aux douze coups de minuit, ou encore les amants maudits du Lac des cygnes, face à leur destin tragique. « Amour et mort rôderont » également dans Paquita, « ballet pantomime avec pour intrigue l’Espagne pittoresque » de l’époque, pays également mis à l’honneur dans Don Quichotte, sur une « chorégraphie loin des clichés traditionnels » et où l’humour est roi.
Enfin, Raymonda nous dévoilera ses charmes et la volonté de Petipa « d’émanciper la danse pour la danse », se tournant ainsi « vers la modernité »… Car l’œuvre de l’artiste, « loin d’être figée, demeure l’une des plus riches de l’histoire de la danse ».