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cinéma

De vrais mensonges

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Emilie a lancé un salon de coiffure qu'elle gère de son mieux avec une associée. Un matin, dans son courier, elle trouve une lettre d'amour anonyme. Elle s'en débarrasse rapidement mais finit par la recopier pour l'envoyer à sa mère, seule et inconsolable depuis le départ de son mari. Ce qu'Emilie ignore, c'est que l'auteur de la lettre n'est autre que Jean, un homme à tout faire qu'elle a engagé pour divers travaux dans son salon. De fil en aiguille, amours, lettres et mensonges vont plonger le trio dans un imbroglio des plus compliqués...

Pierre Salvadori s'est fait une spécialité de la comédie, genre cinématographique dont il ne dérive jamais au fil d'une filmographie irrégulière (des très bons Cible émouvante ou Les apprentis au plus loupé d'Hors de prix). En revisitant le thème du triangle amoureux avec qui-proquos, faux-semblants et apparences trompeuses, il explore aussi le potentiel comique du mensonge ou de la dissimulation. Malheureusement, l'ensemble tourne vite court, la faute à une Audrey Tautou pas vraiment dans le ton et toujours en décalage avec le rythme du film. Face à elle, Sami Bouajila et Nathalie Baye s'en sortent mieux, mais faute d'un échange constructif le récit patine un peu vite et finit par se perdre dans des circonvolutions qui, de rebondissement finissent par se muer en sables mouvants pour le spectateur. Plus resserré et moins verbeux, le film aurait sans doute gagné en tension comique et en énergie. Malgré cette longueur, Salvadori parvient à tirer De vais mensonges vers la comédie intelligente et plutôt futée. Dommage qu'il se perde un peu en route...

Publié le 07/12/2010 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma