Issu d’une société dominicaine marquée par la période coloniale, l’ancien étudiant des Beaux Arts s’affirme en tant que peintre engagé. Membre du mouvement Calle Arte (art de la rue), il utilise l’art comme une arme de provocation, dans le but de susciter une réaction. Toulouse l’expose dans le cadre du festival d’Amérique Latine (en 2003), une occasion pour Walkind d’expérimenter la performance artistique : peindre en direct accompagné d’un bassiste de jazz, une toile sur fond sonore. Ses peintures dans Transfuge sonore proposent une nouvelle lecture du tableau, dans lequel le son de ce style musical intervient comme une muse et prend forme dans un univers où motifs orchestraux et peinture s’accordent.